Depuis mercredi soir jusqu'à ce jeudi après midi, deux attaques à la bombe ont visé les convois logistiques US en Irak, la première à Al Anbar où les Yankees détiennent la base Aïn al-Asad avec tout ce que cela peut avoir de DCA, d'avions et de drones, de systèmes de surveillance, de radars... et la deuxième à Al Diwaniyah, au sud. Comparé à la semaine dernière où l'un des plus grands camp de attroupements US au Moyen Orient à savoir le camp Victory, retranché à l'intérieur de l'aéroport de Bagdad a été visé à coup de drones et ce, à deux reprises, attaque que la Résistance irakienne avait combiné aux tirs de roquettes de façon à ce que la furtivité le dispute à la précision, ces deux attaques à l'engin improvisé ne pèsent réellement.
Quant au ciel, ainsi que semble enfin l'avoir enfin compris le CentCom et son chef, l'armée de l'air asymétrique irakienne a littéralement doublé l'US Air Force, de façon à ce que celle-ci ne pense même pas à la riposte, mêmes quand les coups subis sont aussi mortels quez ceux reçus à Victory. En effet entre le 10 et 13 juin, trois coups se sont succédé : trois drones puis un ont visé des sites à l'intérieur du camp auxquels s'est ajouté une attaque à la bombe coûtant la vie à quatre officiers américains sur la route reliant le camp Victory au camp Marty Alaa.
قيادة عمليات بغداد تتمكن من اسقاط طائرة مسيرة تحمل متفجرات في منطقة خالية قرب معسكر الرشيد ببغداد pic.twitter.com/tr43FVGjaJ
— خلية الإعلام الأمني🇮🇶 (@SecMedCell) June 15, 2021
القوات الأمنية في قيادة عمليات بغداد، تتمكن أيضاً من اسقاط طائرة مسيرة ثانية في منطقة الكرطان جنوبي العاصمة بغداد ضمن قاطع اللواء السابع بالشرطة الاتحادية.. pic.twitter.com/hbrMPEJe19
— خلية الإعلام الأمني🇮🇶 (@SecMedCell) June 15, 2021
C'est loin des bases aériennes US et l'info est visiblement floue là dessus. Dans deux déclarations distinctes, la cellule des médias de sécurité a déclaré que le premier drone avait été abattu au-dessus du camp "militaire d'al-Rashid", tandis que le second avait été abattu quelques minutes plus tard au-dessus du district d'Alkrtan. Selon des sources irakiennes, le premier drone a tiré une petite munition non guidée avant d'être abattu. Aucune perte n'a été signalée. Et aucun groupe n’a pas revendiqué les deux opérations.
En effet les deux drones de 16 juin auraient été des remakes des drones US, une copie de la petite munition de vagabondage US AeroVironment Switchblade. Si cela est vrai, les Américains devraient avoir un autre ceci, celui de voir les forces ennemis se livrer à re-fabriquer les armements US, ou pire, à les refaire de façon à les faire retourner contre eux. Au fait, le même processus aurait eu lieu déjà pour les F-16.
Et d'ajouter : " Plusieurs attaques de drones ont, ces des derniers mois, visé des bases irakiennes abritant des troupes américaines. Lors de l'attaque la plus récente qui a eu lieu, le 14 juin, un drone a ciblé la base Victory à l'aéroport international de Bagdad. Alors plutôt que de voir à travers les deux drones abattus, un coup raté de la Résistance, il vaudrait mieux y voir des "tests en cours", possibilité à laquelle a fait allusion l'agence de presse Saberin News, affiliée à la Résistance irakienne.
Et de poursuivre : " Alors que les groupes de Résistance continuent leurs opérations contre les forces d’occupation américaines dans les différentes provinces, Kataëb Hezbollah vient de publier un communiqué, commentant l'appel du secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah.
Dans un discours après la fin de la guerre de 11 jours « Epée de Qods », le secrétaire général du Hezbollah libanais tout en annonçant de nouvelles équations, a averti Israël de toute attaque contre les lieux saints de Qods occupé, qui équivaudrait à une guerre régionale. Dans le communiqué, le groupe de Résistance Kataëb Hezbollah a déclaré :
« Le régime d’Israël a, ces dernières décennies, tenté d'imposer une nouvelle équation sécuritaire et de l'utiliser pour affronter tout pouvoir qui menace son existence à l'intérieur et à l'extérieur des territoires occupés palestiniens ».
« [Le groupe] de Kataëb Hezbollah souligne son engagement à protéger les lieux sacrés et à ne pas échouer dans cette direction en les défendant, et en annonçant son adhésion au plan de l' « équation de dissuasion », de Seyyed Hassan Nasrallah, basé sur le fait que « toute menace contre Qods signifie une guerre régionale ».
Et bien cela veut dire que l'attaque au drone irakien du mois de mai ne serait pas le dernier et qu'un front "dronesque" du côté de l'ouest sioniste est bel et bien ouvert".